La CECA-GADIS a célébré ce jeudi 1er mai la Fête du Travail, dans un contexte marqué par les espoirs de renouveau portés par la 5e République. Réunis autour de leur syndicat, le Sytracega (Syndicat des travailleurs de la CECA-GADIS), les employés ont saisi l’occasion pour faire entendre leur voix.

C’est en présence de l’Administrateur directeur général, Isabelle Essonghe, et des responsables du groupe que la cérémonie s’est tenue sous le thème : « Du retour aux valeurs fondamentales de la CECA-GADIS ». Un clin d’œil à l’histoire du groupe, mais surtout une incitation à renouer avec des principes jugés essentiels pour une entreprise équitable.

Par la voix de leur président, Nzamba Yannick, les membres du Sytracega ont exprimé des revendications précises que sont l’absence d’assurance maladie complémentaire pour les employés exécutants, inexistence d’une politique salariale interne, manque de remises pour les agents lors de leurs achats dans les magasins du groupe, ou encore l’absence de plan de carrière structuré basé sur les fiches de poste. Des préoccupations jugées légitimes par les salariés, dans un contexte économique où la reconnaissance du travail passe aussi par des conditions de vie améliorées.

CECA-GADIS un acteur incontournable de la grande distribution au Gabon.

Face à ces doléances, Isabelle Essonghe a salué l’implication du personnel. « Notre réussite repose sur la force collective, sur la passion que vous insufflez chaque jour à notre entreprise […] Ensemble, nous construisons une entreprise solidaire, respectueuse et tournée vers l’avenir », a-t-elle affirmé, tout en appelant à un sursaut collectif. « Si nous voulons continuer à exceller, chacun doit se remettre en question et donner le meilleur de lui-même », a-t-elle insisté. Présente dans tout le pays à travers plus de 100 magasins, la CECA-GADIS est un acteur incontournable de la grande distribution au Gabon.

Pour rappel, le 1er mai, ou Fête du Travail, est une journée internationale dédiée à la reconnaissance des droits des travailleurs. Instituée à la fin du XIXe siècle, elle est souvent marquée par des manifestations syndicales, des revendications sociales et des appels au dialogue entre salariés et employeurs.